Lancée en avril dernier, la ligne « urgence sociale » du 1718, le centre d’appels du Service public de Wallonie, a traité plus de 8.000 appels depuis le début de la crise de la Covid-19. Le portail luttepauvrete.wallonie.be a comptabilisé, quant à lui, 161.842 visites sur la même période. Ces dispositifs découlent de la mise en place d’une task force d’urgence sociale par le Gouvernement de Wallonie et le Réseau wallon de lutte contre la Pauvreté (RWLP). Objectif : informer et accompagner les personnes les plus vulnérables.
« Bienvenue au Service Public de Wallonie. Si votre appel concerne une urgence sociale liée à la crise sanitaire, tapez 1 ». Au bout du fil, une voix féminine préenregistrée en guise de message d’accueil. Pour parler à un interlocuteur en direct, il faut taper le « 1 ». Les appelants du « 1718 » ont fait ce geste plus de 8.000 fois, entre les mois d’avril et de décembre 2020, pour être écoutés, informés, aidés ou rassurés. Ou tout simplement pour enfin parler à quelqu’un.
Dès les prémices de la crise de la Covid-19, alors que les services d’aide sociale fermaient leurs portes les uns après les autres, le Gouvernement wallon et le Réseau wallon de lutte contre la Pauvreté (RWLP) ont très rapidement pris la mesure de l’impact que la crise de la Covid-19 pouvait avoir sur les populations déjà fragilisées : qu’il s’agisse de personnes précarisées, en détresse psychologique ou des personnes souffrant de problèmes de santé mentale, etc. « On a vite compris aussi que la Covid-19 allait toucher de nouveaux publics », ajoute Gaëlle Peters, Responsable ressources au RWLP.